En dépit de la victoire de la France contre la Croatie ce dimanche 23 mars en Ligue des Nations, Pierre Ménès a affiché sa déception après la performance d'un joueur tricolore.
L'équipe de France est revenue de loin. Ce dimanche 23 mars, les Bleus affrontaient la Croatie en quart de finale retour de la Ligue des Nations. Trois jours après la débâcle à Split et une défaite 2-0, les hommes de Didier Deschamps ont affiché un tout autre visage au Stade de France. Après avoir réussi à rattraper son retard dans le temps réglementaire grâce à des buts de Michael Olise et d'Ousmane Dembélé, la France a validé son ticket pour le Final Four en éliminant la bande à Luka Modric aux tirs au but.
Après la rencontre, Pierre Ménès a partagé son analyse de la victoire de l'équipe de France dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube. Si le consultant s'est principalement montré enthousiaste face à la performance des Bleus, le spécialiste du ballon rond a pointé du doigt le match proposé par Jules Koundé en le notant d'un 3 sur 10 : "Je ne reconnais pas le joueur qui a été tellement extraordinaire pendant l’Euro et qui est aussi bon avec son club", a d'abord lancé Pierre Ménès, déçu de la performance du latéral droit français. "Là, il a fait un match cataclysmique. Au point que je me suis demandé à un moment donné s’il était vraiment judicieux de le laisser, parce qu’il n’y a eu absolument aucun danger défensif de son côté de la partie."
"Sa participation au jeu a été nulle, inexistante et problématique", a poursuivi Pierre Ménès, qui a ensuite estimé que le mauvais match de Jules Koundé avait influencé négativement celui de certains de ses coéquipiers. "Il n’a jamais été capable de combiner avec Dembélé, ce qui explique longtemps d’ailleurs les difficultés de Dembélé dans ce match, parce qu’il était vraiment livré à lui-même sur son côté droit. En plus il a raté son tir au but. Ce n’est vraiment pas la soirée du joueur du Barça." Lors du match aller, Pierre Ménès avait déjà fait part de son désarroi vis-à-vis de Jules Koundé en déclarant : "J’ai, à ce point-là, rarement vu ça. C’était le néant à tous les niveaux. Défensivement, offensivement… Déjà défensivement avec des pertes de balle et surtout une nonchalance absolument invraisemblable. En seconde période, comme la France avait plus la balle, il a moins souffert défensivement. Mais la pauvreté de son apport offensif a encore une fois éclaté au grand jour."