Elie Okobo (Monaco) face au Zalgiris Kaunas, mardi 25 mars 2025.
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Longtemps mené, Monaco est parvenu, grâce à un Mike James et un Elie Okobo retrouvés en fin de match, à arracher la victoire en prolongation contre les Lituaniens de Kaunas (96-86 a.p.), lors de la 31e journée de l'Euroligue.
Malgré le retour quelconque de Nick Calathes (2 points, trois passes en neuf minutes), qui n'avait plus joué en Euroligue depuis la défaite à domicile contre le Partizan Belgrade (69-86), le 7 février dernier, et l'absence de Jordan Loyd, officiellement touché à un genou, Monaco s'est enlevé une belle épine du pied en remportant sa 19e victoire de la saison.
Pourtant, son inconstance est récurrente sur le plan défensif depuis que Vasilis Spanoulis a repris l'équipe. Mais en prolongation, les Monégasques ont retrouvé leur hargne. Jeudi, ils iront au Pirée défier l'Olympiakos, actuel leader déjà qualifié et club de cœur de Spanoulis, avec un peu moins de pression. James, 22 points contre Kaunas, et les siens recevront ensuite le Panathinaïkos, le 3 avril, avant de se déplacer à Villeurbanne pour valider leur qualification au terme d'une saison régulière moins maîtrisée que la saison dernière.
Après un début de match où les deux formations ont axé leur travail sur la défense, Monaco a pris un éclat de 11 points en deux minutes pour être mené (11-21, 9e), juste après être passé devant pour la première fois de la rencontre (11-10, 7e). À la suite d'un premier quart-temps où les Monégasques, fidèles à leurs mauvaises habitudes défensives, ont encore encaissé 23 points (15-23), ils ont réussi à faire pire dans le deuxième quart.
Après une faute technique donnée à Mike James, sa troisième personnelle (12e), Monaco, sans lui, a encore vacillé pour accuser quinze unités de retard sur un panier primé de Sylvain Francisco (27-42, 16e). Heureusement qu'une séquence de paniers longue distance signée Matthew Strazel et Alpha Diallo a permis à la Roca Team de revenir dans la course (40-46, 19e), pour rentrer à la pause avec un simple -4, presque miraculeux (44-48).
Au retour des vestiaires, James est revenu sur le parquet. Et Elie Okobo a égalisé (51-51, 24e). L'embellie n'a pas duré longtemps. D'ailleurs, les Monégasques ont perdu le troisième quart-temps (14-17). Ils ont donc compté sept longueurs de retard avant la dernière ligne droite (58-65, 30e), durant laquelle James s'est réveillé et a inscrit huit points pour chercher la prolongation (80-80). Par la suite, le capitaine monégasque a été le leader espéré. Et Monaco, avec Okobo à 21 points, s'est imposé.
De son côté, l'ASVEL a superbement mis fin à une série de sept défaites en Euroligue en s'offrant le leader, l'Olympiakos, battu (81-70) malgré un bon Evan Fournier, mardi à domicile lors de la 31e journée. Les Villeurbannais, déjà éliminés de la course à la qualification, ont fait honneur à leur couleur verte historique, revêtue pour les deux matches d'Euroligue à domicile cette semaine (ils reçoivent Kaunas jeudi), en remportant leur premier succès sur la scène européenne depuis le 24 janvier (100-94 contre le FC Barcelone). Et le douzième cette saison, seulement un de moins que leur record depuis leur intégration en Euroligue en 2019 (13 succès en 2020-2021), qu'ils peuvent donc espérer battre lors des trois dernières journées.
"Nous avons gagné, c'est bien, mais le plus important était de célébrer comme nous le devions cet anniversaire de l'Euroligue, cette équipe de 1997 (qualifiée pour le Final Four) avec la présence de Delaney Rudd. Nous avons vu des gens très heureux de partout et cela fait énormément plaisir", a souligné l'entraîneur villeurbannais, Perric Poupet. "Maintenant, nous allons tenter de faire la même chose jeudi contre Kaunas", a-t-il ajouté.
Villeurbanne a livré un match rugueux et discipliné