L'impression de ne pas appartenir à la même galaxie était moins flagrante qu'en février dernier, quand les Espagnoles avaient donné la leçon aux Bleues dans la fureur de Séville. Mais le résultat est semblable : une défaite incontestable avec deux buts d'écart. Pour les retrouvailles avec la Roja, dix mois après la finale de la Ligue des nations, Laurent Bonadei, qui a donc perdu la moitié de ses matches comme sélectionneur des Bleues, espérait voir une revanche. Pour cela, il avait insisté avec son 3-4-3 - « un système osé » - mais changé neuf joueuses dans son équipe de départ.