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En vert et contre tous, l’ASVEL s’offre l’Olympiakos !

Devant ses légendes, l’ASVEL et son maillot vert collector a mis fin à une série de 7 défaites en Euroleague en s’offrant le scalp du leader, l’Olympiakos, ce mardi soir à la LDLC Arena. Théo Maledon et Nando De Colo ont plié l'affaire dans le moneytime (81-70).

Théo Maledon © Infinity Nine Media

Quelle soirée à rebondissements en Euroleague ! Alors que Paris s’est fait crucifier au buzzer par Nigel Hayes-Davis sur le parquet du Fenerbahçe (101-100) et que Monaco l’a emporté après prolongation contre le Zalgiris Kaunas (96-86), l’ASVEL a stoppé sa série de 7 défaites consécutives en Euroleague en s’offrant le leader, l’Olympiakos, ce mardi à la LDLC Arena (81-70).

Sous les yeux de ses légendes Delaney Rudd, Alain Digbeu ou son ex-coach Gregor Beugnot, présents pour célébrer la semaine de l’héritage, les Villeurbannais ont vécu une soirée de rêve. Malgré l'étincelant duo Fournier - Vezenkov (25 points chacun), les coéquipiers de Théo Maledon (23 points à 6/12 aux tirs, 9/9 aux lancers, 5 rebonds, 5 passes) et Nando De Colo (18 points à 4/9 aux tirs, 8/8 aux lancers) ont tenu bon jusqu'aux derniers instants. Voilà comment célébrer le retour du maillot vert en beauté.

La soirée Delaney

Face une LDLC Arena quasi pleine (11 782 supporters), Delaney Rudd avait ouvert le bal en avant-match. “Je suis très heureux d’être à la maison”, scandait au micro la gloire américaine (1993-1999) qui n’avait plus mis les pieds en France depuis une décennie… et qui pouvait constater que sa côte de popularité était restée intacte dans le coeur des Villeurbannais

Portés par les anciens Green Gones, dénommés aujourd’hui King Gones, les hommes de Pierric Poupet ont sans doute été galvanisés par le discours de l’ancien meneur, qui avait également touché quelques mots aux joueurs en parallèle. Ces derniers comptaient rapidement 8 longueurs d’avance dans le sillage d’un Théo Maledon bien inspiré (31-23, 15e). 

Dominateurs dans la bataille du rebond (21 rebonds à 14), les Grecs leur répondaient avant la pause grâce à un Fournier très adroit (17 points à 7/11 aux tirs en première mi-temps) et un Sasha Vezenkov létal, auteur du shoot à 3-points pour permettre à l’Olympiakos - vainqueur du Final Four 1997 à Rome, le faits d’arme majeur de Villeurbanne - de prendre les commandes au buzzer de la mi-temps (37-39).

Nando De Colo et Théo Maledon plient l'affaire

Mais il en fallait plus pour déstabiliser la défense villeurbannaise, qui n’encaissait que 13 points dans le troisième quart-temps, pour reprendre le contrôle du match (58-52). Repassés derrière après trois lancers-francs (62-63, 34e) - obtenus sur un challenge qui a retourné la LDLC Arena - d'un immense Sasha Vezenkov (25 points, 10 rebonds, 36 d'éval), les hommes de Pierric Poupet ont finalement repris le contrôle dans le moneytime. 

Ils ont pu compter sur leur énorme duo Théo Maledon - Nando De Colo, auteurs d’un parfait 17/17 aux lancers-francs, bien loin du 0/4 de leur adversaire Moustapha Fall (0 point, -1 d’éval)... Quand le premier multipliait les percées dans la raquette alors que des “MVP, MVP” descendaient des tribunes quand il fut sur la ligne, le second retrouvait sa maestria au meilleur des moments. De quoi faire se lever Delaney Rudd de son siège avant de lancer un clapping aux allures de fêtes.

L’Olympiakos valide le top 4 mais…

Ce succès de l’ASVEL, la 12e de la saison (un de moins que le record du club à 3 journées de la fin), ne changera pas le cours de l’histoire, Villeurbanne restant à la 15e place. Mais l’Olympiakos, toujours leader, a grillé un joker (22-9), et ne compte plus qu’un succès d’avance sur son dauphin Fenerbahçe (21-10) au classement.

À Villeurbanne.

Dans les coulisses de l’organisation de la semaine de l’héritage à l’ASVEL

Pour deux rencontres d’Euroleague, face à l’Olympiakos à l’Arena et le Zalgiris Kaunas à l’Astroballe, l’ASVEL retrouvera son historique couleur verte et ses légendes de l’épopée 1997, Delaney Rudd en tête. L’architecte du projet, Bastien Giffon, dévoile les coulisses du projet.

Euroleague : Monaco rit, Paris pleure

Il y a eu deux matches de traînards ce mardi soir. L’un a été favorable à Monaco face au Zalgiris Kaunas (96-86 en prolongation) alors que l’autre a été cruel pour Paris au Fenerbahçe (101-100).

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