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"Tout est vraiment hors norme" : l'océan Indien fascine et met les skippers du Vendée Globe 2024 à rude épreuve

Le passage des skippeurs dans l'océan Indien, incontournable et mythique, met également les marins face à de nombreux défis.

Le skipper français Thomas Ruyant sur son Imoca 60, le 10 novembre 2024. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
Le skipper français Thomas Ruyant sur son Imoca 60, le 10 novembre 2024. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

C'est une longue chevauchée dans les mers parmi les plus inhospitalières de la planète : pour cette quatrième semaine du Vendée Globe, la tête de la flotte est actuellement dans le sud de l'Océan Indien, en direction des îles isolées des Kerguelen. L'océan Indien est un passage obligé pour un tour du monde à la voile, mais pas une promenade de santé : la météo est capricieuse, le climat rugueux et les conditions de navigation peu reposantes. franceinfo a joint quelques marins en tête de la course pour évoquer cet océan autant redouté que fascinant. 

Naviguer dans ces mers aux noms évocateurs et où presque personne ne s'aventure, c'est découvrir un monde à part, quelques cailloux isolés et une cohorte d'oiseaux pour accompagner Thomas Ruyant. "J'ai vu mon premier albatros. On n'a pas ça dans le Pacifique. On peut avoir des centaines d'oiseaux qui suivent le bateau en permanence, c'est une vraie présence, c'est rassurant finalement", confie-t-il.

"Il fait tellement froid"

Les marins découvrent un peu de soleil au moment d'entrer dans cet Océan Indien, mais surtout du gris, celui de l'eau et du ciel. Il y a aussi le froid qui saisit les marins, comme Sébastien Simon, qui pour la première fois va aussi loin dans ces mers du sud. "J'ai essayé de mettre un peu le chauffage, mais il fait tellement froid qu'il ne fait pas grand effet non plus. Mais ça fait quand même un peu de bien d'avoir de l'air sec et chaud. Je suis habillé avec deux gros pantalons, deux grosses polaires plus une doudoune et des chaussettes de ski."

Dans cette partie du globe, tout devient un défi, insiste Charlie Dalin, qui figure dans le trio de tête. "Tout est plus, plus. Tout est XXL. Le vent, les rafales sont fortes, les systèmes météo sont violents, les vagues sont violentes, tout est vraiment hors norme par rapport à ce que l'on connaît dans l'océan Atlantique." Dans les prochaines heures, les bateaux à l'avant vont trouver sur leur route une énorme tempête, la première digne de ce nom dans ce Vendée Globe.

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