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Le Sarthois Sylvain Lallemand a terminé la mythique Diagonale des Fous
Fatigué à l'arrivée mais tellement satisfait
Le sarthois Sarthois Sylvain Lallemand fatigué à l’arrivée mais tellement satisfait d’avoir terminé la Diagonale des Fous.  ©DR. 

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Le Sarthois Sylvain Lallemand est allé au bout de lui-même pour terminer la mythique Diagonale des Fous. Il raconte. 

En août 2023, Sylvain Lallemand avait participé à l’UTMB (Ultra-trail de Mont-Blanc), un trail de 100 km avec 6 100 m de dénivelé positif qu’il a parcouru en 25 h 30. Cette fois-ci, il s’est attaqué à la Diagonale des fous, le plus mythique des trails sur une distance de 175 km avec 10 500 m de dénivelé positif. « C’est en discutant avec le correspondant pour l’article sur l’UTMB que cet Ultra-trail a été énoncé. L’idée a fait son chemin petit à petit et je me suis dit pourquoi pas ? ». Sylvain avait cumulé assez de points qualificatifs (addition de km et de dénivelé) pour s’inscrire, c’est ce qu’il a fait en pensant qu’il ne serait pas tiré au sort cette année. Mais en mars, à sa grande surprise, il apprend qu’il fera partie des 3 000 coureurs qui seront au départ de Saint-Pierre le 17 octobre.

Quatre épreuves pour se préparer

Il élabore alors un programme de préparation. En avril, il participe au Madère Island Ultra-Trail « une grève des contrôleurs aérien a fait que je suis arrivé le jour même du départ de la course, si bien qu’au bout de 5 h de course, j’ai dû arrêter, j’étais hors délai ». Il s’inscrit en mai, à la Maxi-Race d’Annecy qu’il a dû abandonner après s’être tordu la cheville sur un terrain boueux, « j’étais alors découragé ». Il s’inscrit malgré tout, en juillet, à l’UTM4 de Grenoble, il parcourt les 78 km en 20 h. « J’étais bien, cela m’a réconforté ». Il participe, ensuite, au marathon pour tous des JO. « C’était génial, une grosse ambiance festive sur un parcours inédit ».

 » En suis-je capable ? »

Sylvain se posait quand même des questions sur sa capacité à participer à la Diagonale des Fous. « Le fait d’en parler et de me documenter a fait que je m’en suis imprégné ». Le 17 octobre, à 22 h, il se retrouve au milieu de 3 000 athlètes qui se lancent dans l’aventure (2 010 réussiront à rallier l’arrivée à Saint-Denis). « Je me suis alors réellement rendu compte de la difficulté ». Il prend un départ rapide. « Nous avions un délai à ne pas dépasser à chaque point de ravitaillement pour ne pas être mis hors course. Il était primordial d’éviter les bouchons du départ dus au grand nombre de participants ».

 » Les encouragements m’ont aidé « 

Encouragé par la foule, il passe bien la première nuit  « même si c’était un peu difficile au lever du jour. Comme j’avais deux heures d’avance sur les délais, je me suis octroyé vingt minutes de sommeil ». L’après-midi du deuxième jour, il se retrouve dans le cirque de Mafate. « Là, on se rend compte que l’on n’est pas grand-chose face à la nature ». Une nouvelle difficulté vient s’ajouter avec une grosse chute de température lors de la montée du piton Maïdo. « Nous nous sommes retrouvés dans les nuages ».

Début de la galère

Avant la descente de 17 km, Sylvain a toujours deux heures d’avance. « Je commençais à perdre la notion du temps et de la distance lorsque le groupe avec qui j’étais m’a dit d’accélérer, car nous avions pris du retard. Le rêve s’écroulait peu à peu ».  Malgré tout, il réussit à dormir trente minutes, bien lui en a pris, « à défaut de l’esprit, le corps s’est remis à fonctionner. J’ai réussi à gérer la fin de course et malgré des trompes d’eau au 163ᵉ km, je me sentais mieux ». Il rallie donc le stade de Saint-Denis en 64 h 44′ 34″, terminant à la 1 971ᵉ place.

Une perte de poids de 10 kg

Ce que Sylvain retient de cette aventure. La course porte bien son nom, l’organisation sans faille, la difficulté de trouver le juste milieu entre temps et récupération quand on ne connait pas le parcours, la solidarité entre coureurs, l’ambiance et le soutien des spectateurs. « On avait notre prénom inscrit sur les dossards », la beauté du parcours « lorsque l’on est encore en capacité de l’admirer », les réactions incroyables du corps, la perte de 10 kg pendant la course. « Je me suis fait peur quand je me suis retrouvé devant un miroir avant de prendre la douche. Si j’avais à le refaire, je modifierais certaine de choses, mais je garderais le même scénario ».

Pour la petite histoire, le vainqueur, le Français Mathieu Blanchard, a remporté l’épreuve en 23 h 25′ 2″.

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