Le Paris Saint-Germain s'impose ce vendredi soir face à l'AS Monaco, sans trembler ni forcer (4-1) et met son adversaire du soir à 16 points, filant plus que jamais vers le titre de champion de France. Le match XXL de Joao Neves, le premier but de Kvaratskhelia, la prestation timide de Barcola... Les notes des Parisiens !

Son match a démarré par un arrêt sur une frappe mollassonne de Minamino à la 4è puis il a encaissé un but à son premier poteau qu'il doit éviter. Trompé par Zakaria, l'Italien a ensuite été plus rassurant, notamment dans son jeu au pied, secteur dans lequel il a progressé et on se doit de le souligner.

Quel match de Joao Neves. Certes, positionné à droite, il n'a pas eu la même activité qu'un Hakimi d'ordinaire, mais le Portugais a été tout aussi actif, combatif, et important pour son équipe. Irréprochable et pas pris à revers défensivement, et force de proposition offensivement, même s'il n'a pas toujours été en réussite, Neves a réalisé un nouveau match plein, comme souvent.

Pas vraiment sollicité, tant Monaco appuyait sur Pacho. Marquinhos a vécu un match plutôt tranuille à vrai dire. Toujours concentré et propre dans ses couvertures, le capitaine parisien a rendu une copie propre, sans écart. Solide au duel face à Embolo à la 65è.

Un sauvetage miraculeux à la 23è sur Minamino, alors qu'on le croyait battu et que le Monégasque s'avançait seul face à Donnarumma. Aussi quelques erreurs de relance, comme sur ce petit pont tenté dans ses trente mètres qui auraient pu couter cher à son équipe. Pas le meilleur de Pacho.

Il a livré un duel assez intéressant face à Akliouche, porteur de danger numéro 1 côté monégasque. Le Portugais a parfois été mis en difficulté par la qualité technique de son adversaire, sans trop de conséquence. Offensivement, ses combinaisons avec Kvaratskhelia dans un premier temps ont été brouillons, et celles avec Barcola, plus tard, quasi inexistante. Plus un pour la passe décisive en toute fin de match vers Dembélé.

Buteur sur un coup-franc aussi malin que bien tiré, au premier poteau alors que tout le monde pensait qu'il allait jouer dans la boite. Il a surpris tout le monde, surtout Majecki. Le Portugais dont la prolongation a été officialisée juste avant le match a été le patron du milieu de terrain, dictant le tempo à son rythme et en étant l'intermédiaire entre ses défenseurs et ses attaquants. Valeur sûre.

Le maillon faible parisien ce vendredi soir. Finalement, sa meilleure action aura été de s'effacer pour laisser filer le ballon vers Barcola à la demi-heure de jeu. Sinon, pas vraiment de prise de risque ni de ballon tranchant vers l'avant. En première période, il est passé troisième défenseur central pour permettre à Neves de s'installer au milieu. C'est dire.

Après une première période timorée et difficile à juger, il s'est offert une passe décisive très subtile pour Dembélé à la 57ème. Un modèle de dosage et de vision, représentatif de toutes les qualités du joueur quand il joue dans un positionnement plus bas, au coeur du jeu. Un match très plaisant malgré un certain déchet.
Remplacé après une belle deuxième période à la 63è par Kang-in Lee.

Première période délicate lors de laquelle il a démarré à droite avant de basculer à gauche et d'inverser avec Kvara. Sans beaucoup plus de réussite, et en étant même, peut-être, encore plus brouillon. Passeur décisif sur le but de Kvaratskhelia, à souligner.
Remplacé à la 63è par Lucas Hernandez.

Mobile et disponible dans l'axe, comme lui demande Enrique, Ousmane Dembélé a de nouveau été intéressant. Il apporte du liant dans les attaques et du danger aussi. Une belle frappe enroulée 38è qui fuit le cadre, mais hors de portée du gardien monégasque. Buteur, de nouveau, à la 57è sur une frappe puissante au premier poteau, qui devient sa signature, et d'un but de numéro 9 à la 90è. Un leader qui répond présent, et qui augmente ses stats.

Sur la bonne voie et buteur, mais pas encore totalement lancé. De plus en plus à l'aise dans le collectif parisien à l'image de ses quelques touches techniques très fluides et qui ont alimenté le Parc des Princes, mais aussi quelques doutes et hésitations sur d'autres séquences offensives qui nécessitaient de l'instinct et de la prise de risque. Récompensé par son premier but à la 53è après avoir mystifié Mawissa, le Géorgien a pu célébrer avec le Parc des Princes. Il aurait pu s'offrir un doublé quelques instants plus tard à peine.
Remplacé à la 67è par Gonçalo Ramos.