Libre de tout contrat à l'été 2018, Thierry Henry, finaliste des JO de Paris 2024 avec l'Équipe de France Espoirs, avait refusé les Girondins de Bordeaux à l'époque. Explications.
L'histoire prend forme. Dans le livre "Girondins de Bordeaux : enquête sur une descente aux enfers" des Éditions Sud-Ouest, quelques informations supplémentaires sur la non-venue de l'ancien sélectionneur des Espoirs de l'Équipe de France sur la côte Atlantique ont été révélées. À l'été 2018, Thierry Henry avait été pressenti pour devenir entraîneur des Girondins de Bordeaux, alors en négociations pour un rachat par le fonds américain GACP. Malgré son salaire élevé (200 000 euros par mois), le champion du monde 1998 intéressait l'ex-propriétaire du club, Nicolas de Tavernost, également propriétaire de M6. Cependant, les discussions ont pris un tournant négatif lorsqu'un cabinet d’avocats suisse a précisé que toutes les recrues devraient être validées par GACP, ce qui a fait douter l'ancien coach de Monaco. Thierry Henry a ensuite posé une condition : que M6 reste propriétaire du club. Mais finalement, après réflexion, Nicolas de Tavernost lui a confirmé que cela impliquerait d'abandonner la vente du club. Par conséquent, l'ancien joueur d'Arsenal a décliné l'offre, citant ses engagements avec la sélection belge, tandis que GACP a révélé qu’il avait refusé en raison de ses exigences concernant le recrutement et le contrôle sportif.
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