La révélation néo-zélandaise de cette tournée d'automne, décisif dans la victoire à Twickenham, a accepté à la fin d'un entraînement de se livrer. Wallace Sititi évoque aussi le sort de Sam Cane, l'un des leaders du vestiaire All Blacks, absent à Paris et peut-être même à Turin.
On sait l'importance de Sam Cane dans le groupe. À quel point le groupe est-il affecté par son absence ?
C'est une grosse perte pour nous ce week-end. Il suscite beaucoup de respect par l'équipe. C'est une grande figure dans le groupe et pour son pays. Il va nous manquer son leadership, son expérience. Mais on va gérer tout ça et faire de notre mieux en son absence.
Étant occupé par la sélection, Sam Cane n'a pas joué pour les Chiefs cette année. À quelques semaines de sa retraite internationale, quelle image gardez-vous de lui ?
J'ai été avec lui lors de ma première présaison avec les Chiefs. C'est quelqu'un de calme qui adore discuter. C'est facile de s'entendre avec lui. C'est le genre de personne que tu suivrais à la guerre. C'est juste une bonne personne et sa façon de mener les troupes est excellente !
Comment trouver la motivation pour retourner au combat après avoir gagné à Twickenham et à Dublin au bout d'une longue saison ?
Je pense qu'on est vraiment un groupe très soudé. On se soutient les uns les autres. Et on s'amuse quand on peut s'amuser. C'est important pour maintenir un environnement de qualité et de performance. On grandit ensemble, il y a des relatiosn saines. Et c'est ce qui nous tient ensemble pour les deux derniers tests.
Vous pouvez évoluer tant en numéro 8 qu'en numéro 6. Quelles différences y a-t-il pour vous et avez-vous une préférence ?
Sur la mêlée et la touche, les rôles sont effectivement assez différents. Du reste, le but est de garder le jeu simple. C'est du rugby, donc au final, il s'agit de percuter fort, plaquer dur et jouer de la façon juste. En tant que troisième ligne, tu dois être capable de jouer au près et jouer au large. On essaie de développer les deux, et de faire en match le bon choix selon la situation.
Vous êtes l'un des nouveaux de ce groupe néo-zélandais, ayant connu votre première contre les Fidji en juillet dernier. Quel rôle joue Ardie Savea, qui joue de surcroît au même poste ?
Ardie et moi partageons plusieurs points communs. On a créé une bonne relation. C'est quelqu'un avec qui je me sens confortable pour parler, que ce soit à propos de rugby ou de choses dans la vie. Sa façon de faire permet aux gens de venir et se confier. Ça rend les choses plus faciles pour moi.