RetourAlors que la médiation entre DAZN et la Ligue de football professionnel (LFP) a échoué mardi, L’Équipe révèle que le diffuseur avait formulé deux offres à prix réduit pour conserver les droits de la Ligue 1 jusqu’en 2029. Ces propositions incluaient une baisse drastique des revenus garantis pour la LFP, ainsi qu’un intéressement aux recettes commerciales de DAZN. La première option prévoyait un montant fixe de 150 millions d’euros pour les 8 matchs actuellement diffusés par DAZN, plus 50 millions pour acquérir le neuvième match (l’affiche de beIN Sports), sous réserve d’un accord avec le diffuseur franco-qatarien. La seconde option remplaçait ces 50 millions par un bonus conditionné au respect par les clubs d’un cahier des charges audiovisuel plus exigeant (immersion, accès caméras, interviews…). Dans les deux cas, s’ajoutait une part variable indexée sur le chiffre d’affaires de DAZN France : 75 % pour la LFP jusqu’à 300 M€, puis un partage 50/50 au-delà. Ce modèle, éloigné d’un intéressement classique au nombre d’abonnés, exposait la LFP à une forte incertitude financière, surtout si DAZN réduisait ses tarifs. Face à ces formules jugées trop risquées – bien en deçà des 475 M€ garantis par le contrat initial (375 M€ de DAZN, 100 M€ de beIN) –, la LFP a tranché : le contrat prendra fin dès cet été. DAZN, qui réclame toujours 573 M€ de dommages, regrette l'absence de contre-proposition, mais les chances de relancer les négociations apparaissent désormais très faibles.
Ancien entraîneur de l’OM, Albert Emon conserve une foi inébranlable dans les capacités de son club de cœur à redresser la barre. Malgré une série très négative – cinq défaites sur les sept derniers matchs – il estime que tout reste possible pour terminer sur le podium, notamment si l’OM parvient à s’imposer lors des deux prochains matchs au Vélodrome contre Montpellier puis Brest. « Ce sont deux rencontres à la portée du club », affirme-t-il, ajoutant que Lille sera un test plus relevé mais abordable. Pour Emon, le jeu proposé sous Roberto De Zerbi est de qualité, vertical et rapide vers l’avant, mais il manque encore d'efficacité. Les occasions sont rares et mal exploitées. Mason Greenwood reste le principal danger offensif avec 16 buts, mais il est trop esseulé. Luis Henrique (7 buts), Rabiot (6) ou encore Gouiri (4) n’ont pas suffisamment pris le relais. L’ancien coach pointe aussi le manque de créativité globale dans l’effectif, tout en soulignant que la solidité collective reste un point fort. Lucide, Emon reconnaît que cette saison ressemble à une année de transition. Mais il insiste sur le bon travail du staff, la qualité des recrues et l’installation d’un projet prometteur. « Il faut continuer dans cette voie, la maturité viendra », dit-il, prenant pour exemple Amine Gouiri, capable d’exploser l’année prochaine après une adaptation en dents de scie.Face à ceux qui s’inquiètent du classement actuel, Albert Emon rappelle que la concurrence est rude derrière le PSG, avec six clubs pour deux places européennes. Il en appelle à la patience et à l’indulgence, rares dans le football, surtout à Marseille. Enfin, il conclut avec un message d’espoir : « Il y a assez de choses négatives dans le monde. Je suis confiant. Si on gagne contre Montpellier et Brest, on finira dans les trois premiers. »
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